La 10e édition du Baromètre OPE de la Conciliation entre vie professionnelle, vie personnelle et vie familiale souligne l’intérêt toujours aussi fort porté à ce sujet par les salarié-e-s français-e-s comme le souligne ces quelques chiffres :
L’équilibre des temps de vie est une préoccupation exprimée bien plus fortement encore par certaines catégories de salarié-e-s notamment les salarié-e-s concerné-e-s par des temps de trajets quotidiens supérieurs à 120 minutes(99 %), les salarié-e-s travaillant dans une entreprise de plus de 500 salariés (96 %) et les agent-e-s du secteur public (95 %), les salarié-e-s âgé-e-s de 25 à 49 ans (94 %), et les salarié-e-s parents et plus particulièrement les parents d’enfants non autonomes (97 % des parents d’enfants de moins de 3 ans).
Le baromètre présente également un top 10 des besoins exprimés par les salarié-e-s:
Source : Résultats 2018 du Baromètre OPE de la Conciliation entre Vie professionnelle et Vie personnelle
Pour aller plus loin : http://www.observatoire-equilibre.com/resultats-2018-du-barometre-ope-de-la-conciliation-entre-vie-professionnelle-et-vie-personnelle/
Ce vendredi 11 mai, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, et Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, ont présenté 15 actions pour une égalité professionnelle réelle entre les femmes et les hommes:
Source : egalite-femmes-hommes_0518
Source et pour en savoir plus : http://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/15-actions-pour-en-finir-avec-les-inegalites-salariales-et-lutter-contre-les
Avant de présenter son projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes ce 14 mai 2018, Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité Femmes/Hommes avait lancé fin avril le troisième volet de la campagne «Arrêtons-les!» contre les auteurs de violences sexistes et sexuelles.
Cette campagne est composée de 3 volets :
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Le premier volet de cette campagne lancé en octobre 2017 visait à faire prendre conscience de la gravité de leurs actes aux auteurs d’agressions sexistes ou sexuelles. Mettre une main aux fesses d’une inconnue, embrasser une personne sans son consentement, injurier une femme dans la rue sont autant d’actes que beaucoup pourraient encore considérer comme mineurs ou sans gravité. Le premier volet de cette campagne était destinée en premier lieu à rappeler que TOUT acte d’agression sexuelle et sexiste est puni par la loi, et peut être sanctionné d’une amende et d’une peine de prison.

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Le deuxième volet cible les violeurs.Dans l’imaginaire collectif, le violeur est un inconnu qui guette sa proie dans un parking avant de se jeter sur elle. Le viol couvre pourtant une réalité bien différente : dans 90% des cas, les viols ont été commis par une personne connue de la victime et dans 45 % des cas, c’est le conjoint ou l’ex-conjoint qui est l’auteur des faits. Quelles que soient les situations et les circonstances, le viol est un crime. Il est défini par le code pénal comme «tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise.»(Article 222-23 à 222-26 du code pénal).

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Le dernier volet met à l’honneur les témoins qui agissent pour la protection des victimes. Dans les affaires d’agressions sexuelles et de harcèlement, les témoins jouent souvent un rôle central : ce sont eux qui extirpent les victimes d’une situation dangereuse, qui révèlent un lourd secret, qui détectent les traces de violences, qui sonnent l’alerte auprès des forces de l’ordre, auprès de leur hiérarchie, etc. Si les femmes osent davantage parler, il faut que les pouvoirs publics et l’ensemble de la société soient aussi en capacité de les écouter et de leur venir en aide. C’est le message du 3ème volet de cette campagne qui met en lumière les personnes qui, de par leur fonction, doivent être particulièrement à l’écoute des femmes victimes de violence : policier-e-s et gendarmes, infirmier-e-s et médecins, DRH, professionnel-le-s du travail social…Témoigner, intervenir, c’est en définitive le devoir de tout-e citoyen-ne.
Source : http://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/category/campagne-arretonsles/
Pour en savoir plus et relayer la campagne sur internet et les réseaux sociaux
Les animations de cette campagne sont accessibles :
-En animation interactive sur le site http://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/arretons-les/
-Sur la chaîne Dailymotion du secrétariat d’Etat: https://www.dailymotion.com/playlist/x51vev
Et diffusées la page Facebook @SecretariatdEtatEgaliteFemmesHommes et le compte Twitter @Egal_FH
Grande cause du quinquennat, l’égalité entre les femmes et les hommes a mobilisé ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, l’ensemble du Gouvernement autour d’une stratégie forte, qui se déploiera dans tous les champs où l’égalité doit devenir réelle.
Des mesures phares se dégagent pour atteindre l’égalité entre les hommes et les femmes autour de quatre axes :
- Transmettre et diffuser la culture de l’égalité
Éduquer à l’égalité dès le plus jeune âge avec des mesures telles qu’un « référent Égalité » dans chaque établissement scolaire, la formation de la communauté éducative à la déconstruction des préjugés et à la prévention du harcèlement et des violences sexistes et sexuelle, des mesures à destination des parents et des élèves.
Garantir l’égalité entre les filles et les garçons dans l’enseignement supérieur et la recherche avec un objectif mixité avec 40% de filles dans les filières scientifiques du supérieur d’ici 2020, des mesures pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes à l’université et mobiliser les établissements de l’enseignement supérieur en faveur de l’égalité
Déconstruire les stéréotypes en intervenant auprès des médias et des industriels culturels en mobilisant les acteurs
Utiliser la citoyenneté pour promouvoir l’égalité :sensibiliser les participant-e-s aux journées défense citoyenneté à l’égalité et promouvoir la mixité dans le dispositif du service militaire volontaire.
- Agir pour l’égalité professionnelle tout au long de la vie
Une obligation de résultats en matière d’égalité salariale soumise aux partenaires sociaux avec la mise en place pour les entreprises de plus de 50 salarié-e-s d’un un logiciel de calcul commun des écarts de salaire, le renforcement de la transparence sur les écarts de rémunération, l’obligation pour les entreprises non conformes de consacrer une part significative de l’enveloppe d’augmentation salariale à la résorption des écarts d’ici trois ans, l’obligation pour les entreprises au-delà d’une certaine taille d’une délibération des instances de gouvernance sur la politique d’égalité salariale et ses résultats à poste équivalent, et l’incitation des négociateurs de branche à prendre en compte l’objectif d’égalité professionnelle, notamment salariale, et la mixité des emplois.
Briser les murs et les plafonds de verre et favoriser la conciliation de la vie personnelle et professionnelle avec les mêmes droits sur leur compte personnel de formation pour les salariés à temps partiel que pour les salariés à temps plein, l’obligation pour chaque branche de rendre compte de son action en matière d’égalité professionnelle, et la valorisation des bonnes pratiques favorisant la conciliation de la vie professionnelle et de la vie personnelle (gestion des temps, télétravail…). Lire la suite »